articleMaisons natales des Temoins de l'Apparition
APPARITION ND DE LA SALETTE
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Le 19 Septembre 1846, 2 enfants de Corps : Maximin GIRAUD et Mélanie CALVAT, déclarèrent qu’ils avaient vu la Sainte Vierge sur la montagne de La Salette.
Les 2 maisons natales sont dans le village et se visitent (de Mai à Octobre).












Maison de Maximin GIRAUD : Rue du Four
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(Témoin de l’Apparition)


Cette maison abrite une distillerie artisanale, La Salettina.
Visite de la salle avec ses voûtes en épis, et dégustation de liqueurs à base de plantes de montagne.
En sortant, prendre sur la droite : petit passage surplombé de jambages qui permet de contourner la maison.
A voir fenêtre condamnée à meneaux ½ croisés.


Maximin Giraud naquit à Corps dans l'Isère. Sa mère, Anne-Marie Templier était de la même région. Son père, Germain Giraud venait d'un canton voisin. Sa mère mourut quand Maximin n'avait que 17 mois, laissant encore une fille, Angélique, âgée de huit ans. Peu après, Germain Giraud, charron de son état, se remaria avec Marie Court. Maximin vécut avec son père qui s'occupa peu de lui, étant occupé à son atelier ou se délassant au café. Sa nouvelle femme ne s'intéressa guère à l'enfant. Maximin grandit comme il pouvait, en passant une grande partie de son temps laissé à lui-même en compagnie de son chien et de sa chèvre avec lesquels il parcourait les rues du village, n'allant jamais en classe et ne recevant pas non plus d'instruction religieuse. Maximin parlait le dialecte Occitan du Dauphiné, comme tout le monde dans la commune, mais il apprit tout de même quelques mots de français en traînant parmi les conducteurs de diligence et les relais de voitures. Il avait 11 ans en 1846.

Le 19 septembre 1846 il fut témoin, en même temps que Mélanie Calvat, d'une apparition de la Vierge Marie sur les hauteurs de La Salette, alors qu'ils étaient occupés à garder les vaches. Notre-Dame transmit à Maximin et à Mélanie un message public et à chacun un message personnel.




Maison de Mélanie CALVAT : Rue de La Côte
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(Témoin de l’Apparition)


Située face au lavoir.
Mélanie est enterrée à Altamura (Italie) (1831-1904).
La maison se visite de Mai à Octobre

Mélanie Calvat (Mélanie Mathieu à l'état civil et au registre de baptêmes) naquit à Corps dans l'Isère. Elle était la quatrième des dix enfants de Pierre Calvat, tailleur de pierres et scieur de son état mais, pour nourrir une famille démesurée, sans parler de Julie Barnaud, son épouse, il n'hésitait pas à prendre tout emploi qu'il pouvait trouver. La pauvreté de la famille était telle que les jeunes enfants étaient parfois envoyés dans la rue pour y mendier.

Très tôt, Mélanie fut embauchée pour s'occuper des vaches des voisins. Du printemps à l'automne de 1846, elle travailla pour Jean-Baptiste Pra aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette.

Une telle vie, loin de sa famille, fit d'elle une enfant chétive et renfermée. Elle était timide, taciturne et toujours sur ses gardes. Elle ne parlait que le dialecte régional de l'occitan qu'elle hachait de français. N'ayant pas fréquenté l'école, ni reçu d'instruction religieuse, elle ne savait ni lire ni écrire.

Au moment de l'apparition, Mélanie était sur les plans financier, intellectuel et affectif parmi les plus pauvres des pauvres. Totalement dépendante, elle devait être profondément et définitivement marquée par l'apparition.

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